Comment améliorer le transport médical non urgent en Wallonie ?
Question orale du 8/06/21 de Sabine Roberty à Christie Morreale, Ministre de la santé
Madame la Ministre, dans la DPR, le Gouvernement s’est engagé à analyser les possibilités d’amélioration du transport non urgent sur le plan structurel et financier.
Dès le début de cette législature, vous avez sollicité la reconduction du groupe de travail « transport médico[1]sanitaire » qui était à l’origine de la refonte des textes législatifs lors de la législature précédente.
Après un appel à candidatures pour pourvoir aux postes vacants de représentants de sociétés TMS, les représentants ont été choisis pour tenir compte de la répartition géographique des sociétés.
En février dernier, vous nous annonciez que ce groupe de travail n’avait pas encore pu se réunir à cause de la crise sanitaire. Nous comprenons bien que la situation a ralenti un grand nombre de dossiers.
Madame la Ministre, d’autres raisons ont-elles empêché la convocation de ce groupe ? Le groupe a-t-il pu être convoqué aujourd’hui ? Comment entendez-vous assurer une meilleure prise en charge des patients, mais aussi une transparence en termes de tarification ? Selon vous, quelles sont les priorités ?
Réponse de Christie Morreale, Ministre de la santé
Madame la Députée, comme vous l’évoquez, avant le début de la crise sanitaire, un appel à candidatures a été lancé pour pourvoir aux postes vacants des représentants de sociétés d’ambulances au sein du groupe de travail TMS, initié sous la précédente législature.
Ce groupe de travail a pour objectif de faire remonter vers l’administration le vécu, les difficultés du terrain et d’interagir dans la mise en place de projets et de perspectives de développement du dispositif. Un des objectifs majeurs est d’actualiser et d’harmoniser les textes législatifs existants. On a donc tenu compte, dans la composition du groupe de travail, notamment de la répartition géographique sur le territoire wallon.
Mon intention est de convoquer une première réunion du groupe de travail le mois prochain en proposant un calendrier et un planning de travail précis avec un certain nombre de points d’attention : le patient, la transparence des tarifs et l’harmonisation des pratiques sur le territoire.
Dans ce cadre, comme vous le mentionnez, Madame Roberty, on ne part pas d’une page blanche parce qu’il y a un projet de décret qui a déjà franchi deux étapes lors de la précédente législature et que l’arrêté d’exécution, lui, a franchi la première étape du Gouvernement wallon. Il y aura probablement quelques aspects à actualiser, mais c’est en effet un des chantiers prioritaires de la concertation qui est mise en place avec le secteur.
La réponse donnée aux problématiques relatives au décret va être coconstruite avec les opérateurs, les mutuelles et la LUSS des usagers qui sera également représentée.