Pourquoi une journée du sport féminin ?
C’ est le constat de la sous médiatisation du sport féminin qui a mené à la création de cette journée dont l’objectif est de donner une plus grande visibilité à la pratique féminine du sport et de lutter contre les stéréotypes.
Célébrer, encourager, médiatiser, dé-stigmatiser le sport féminin c’est l’objectif de cette journée !
Un jour, je l’espère, nous ne devrons plus faire la distinction entre « sport masculin » et « sport féminin » pour parler uniquement de pratique sportive, ce serait un bel aboutissement !
Une sous-représentation du sport féminin dans les médias ?
Aujourd’hui, si l’on peut constater une petite évolution dans certains médias, pour certains sports, force est de constater que le sport masculin et le sport féminin bénéficient encore d’un traitement médiatique bien différent.
Une étude de 2019 de l’AJP sur l’égalité et la diversité dans la presse quotidienne montrait que les femmes ne représentaient alors que 6% de l’ensemble des pages sportives.
C’est pourtant fondamental de donner une réelle visibilité à la pratique féminine du sport qui ne devrait pas être relayée au second plan dans nos médias.
➡ Ma question à la Ministre des médias ici
Un prix de la FWB pour la promotion du sport féminin
Depuis quelques années, la Fédération Wallonie Bruxelles remet, en marge de la journée internationale du sport féminin, qui consacre une initiative, une réalisation ou un projet visant à promouvoir le sport féminin.
Cette année, c’est le projet Be A TriGirl qui vise à encourager la pratique du triathlon par les femmes et les filles qui a été mis à l’honneur
Et c’est à Seraing que Flore Hastir a lancé son groupe 100% féminin de coaching au triathlon.
Faire mieux connaitre cette discipline, prendre confiance en soi, se motiver en équipe font partie des objectifs de ce projet qui a conduit 23 femmes à se préparer et à participer au triathlon de Butgenbach en juillet dernier. Bravo à Flore Hastir, bravo aux participantes !
Vous voulez en savoir plus sur Be A TriGirl ? Voici un petit reportage qui, peut-être, vous donnera l’envie de vous lancer et de devenir une « trigirl » ?