En Wallonie, on estime qu’1 enfant sur 4 grandit dans la pauvreté. Selon les chiffres d’UNICEF, la Belgique possède un des plus hauts taux de pauvreté infantile en Europe.
Ces chiffres sont bien évidemment inacceptables et c’est pourquoi le PS veut faire de la lutte contre la pauvreté infantile une grande cause nationale.
En ce qui me concerne, je pense que faire de ce combat une priorité est véritablement nécessaire parce que cette pauvreté elle touche l’enfant dans tous les aspects de sa vie et a des conséquences considérables sur sa construction, son épanouissement, son avenir.
C’est pourquoi le PS propose d’adopter un Pacte d’éradication de la pauvreté infantile à l’horizon de 15 ans.
Ce plan s’articulerait sur quatre axes prioritaires
- L’accès effectif et gratuit à une éducation de qualité avec la mise en place de structures d’accueil pour les jeunes enfants et d’activités éducatives et scolaire
- L’accès effectif et gratuit à des soins de santé de qualité
- L’accès à une alimentation saine et suffisante, notamment avec la garantie d’un repas sain chaque jour à l’école
- L’accès à un logement adéquat
Nous formulons aussi des propositions d’actions concrètes telles que le renforcement de l’organisation du transport scolaire, singulièrement dans l’enseignement spécialisé, la garantie d’une place d’accueil de la petite enfance à un tarif accessible ou encore l’accès à un repas chaud et de qualité pour tous les élèves de l’enseignement fondamental.
Si nous nous mobilisons aujourd’hui pour faire de cette question un enjeu national, nous agissons déjà à plusieurs niveaux de pouvoirs avec par exemple :
- Le plan d’investissement dans les bâtiments scolaires
- La gratuité du matériel scolaire en maternel et dans les trois premières années de l’enseignement primaire
- La gratuité des cantines scolaires pour les élèves de maternelle et de primaire fréquentant une école à indice socio-économique faible
- L’ouverture de nouvelles places en milieux d’accueil
- Le renforcement de l’encadrement dans l’enseignement maternel
- La lutte contre la pauvreté des familles avec l’augmentation du salaire minimum (+340€), la hausse des minimas sociaux, l’indexation des salaires (+250€)
- Les projets de lutte contre la pauvreté infantile dans les CPAS avec près d’1 200 000 € débloqués en 2021 pour développer 10 projets pilotes au sein des CPAS les plus concernés par la problématique
- Le renforcement de l’aide psychologique via les CPAS
- La lutte contre la précarité étudiante avec l’augmentation des allocations d’étude et des subsides pour les services sociaux des établissements, l’extension du gel du minerval aux hautes écoles et écoles supérieures d’arts ou encore la régulation du prix des logements étudiants et la baisse du coût des transports pour les jeunes.
- L’élimination de la discrimination entre étudiants boursiers et non boursiers en permettant aux premiers de cumuler RIS et revenus professionnels.
- L’immunisation de la majoration de l’allocation familiale prévue pour les jeunes en situation de handicap qui ne sera plus déduite de leurs RIS.